
Le temps a ces instants que le photographe rend saisissant.


Depuis toujours la photo est la focale de mes passions.
La mise au point s’est faite à contre-jour, au fil du temps et sans bruit.
Alors qu'aujourd'hui je peux déclencher cet amour pour l’image,
Mon objectif devient un sujet phare où se révèle ma sensibilité :
“Le temps a ces instants que le photographe rend saisissant.“
Petite mise au point et mon coeur balance de blanc... et de couleur.
Etre le capteur de ces temps de pose que nous offre tous ces moments imprévoyants est excitant, émouvant, scintillant, attrayant...
La faute à qui ?!!
Je vous présente un énergumène au talent incessant, à l' originalité
débordante et animés par des idées hallucinantes :
Dingo est un passionné dont la simplicité ne ressemble qu'à son exigence.
Ce que je peux dire de lui, j'ai préféré le lui dire.
Ma lettre à Dingo :
Tout commença en 1988 lorsque j’ai acheté mon premier numéro d’Option Auto… mon abonnement débutera le mois suivant. Et là, coup de foudre ! C’est quoi cet énergumène qui arrive à mettre en scène avec des points de vue inimaginables et des effets non-numérique de fou ?!! Ça y’est le virus a pris. A partir de ce moment là, ma collection commence. A chaque numéro (bimestriel, une éternité) d'Option Auto, dont je suis amoureux aussi, je suis plus déçu par l'absence de photos de Dingo que par le manque d'Audi Treser ou autres, encore et toujours, versions de Golf. L'amour de la photo se développe petit à petit sans me demander mon avis et s'installe dans mon moi le plus profond.
Ma course aux photos continue dans Auto Plus et nourrissent mon classeur dans lequel je collecte fièrement les photos, scotchées par le milieu car la rançon de la gloire fait que ces photos étaient souvent sur double pages.
J'arrête mon abonnement Option Auto en 1999. Et depuis, plus de photo de toi. ma vie prend une tournure professionnelle investissante et me détache de cette passion non exploitée.
Et puis il y a deux ans je décide que, ras le bol, j'allais bosser pour moi et ma passion, qui, pour la première fois s'affirme comme si elle n'acceptais plus d'être enfouie comme ça depuis si longtemps. Et là, tout semble évident.
Tout sur la photo coule de source pour moi, je me régale.
Et puis il'y quelques mois, je resort le classeur de mon photographe préféré. Ok, elles sont scotchées par le milieu, mais n'empêche, la critique est interdite ou je me fâche. Ces photos sont justes "trop belles" et font parties de mon histoire.
Mon Album 10 ans de tôle est aussi neuf qu'il y a... longtemps.
Et puis aujourd'hui je regarde ton site et l'émotion revient comme au premier jour en regardant les photo que je connais sur papier. Cette Cadillac rose séquestrant un homme dans son coffre. Cette Porsche qui décolle les bandes blanches sur son passage, Ces bonnes soeurs arrêtées par la marée chaussée, Cette mamie, volant à la main, qui a l'air soulagée de s'en être sortie.
L'art de la composition de l'image...
Aujourd'hui, je suis photographe et c'est à toi que je le dois. Merci.






Ma rencontre avec Dingo :
Touché par ma lettre, Dingo me réponds et me propose de le contacter si j'en ai le besoin.
Comment dire..........!
Apprenant qu'il réalise un shooting sur Bordeaux, je le contacte. Je passe sur les détails de nos différents appels pour vous faire comprendre que la gentillesse et la proximité du personnage m'ont permis de le rencontrer avec facilité.
2 jours avec Dingo pour assister à un tournage en situation réelle.


Qu'il pleuve ou qu'il vente... crédit photo : Capteur de rêves.

L'équipe du tournage au complet. crédit photo : Dingo

L'équipe du tournage au complet. Crédit photo : Dingo

Dingo, Paul et moi. Crédit photo : Dingo

La recette est simple : 1 - tu t'achètes l'album de Dingo en 1991. 2 - tu le fais dédicacé en 2016. 3 - tu regarde dans le dictionnaire les définitions de "patience" et de "opiniâtreté".